04 décembre 2006 Publié dans Perdre du poids, courir, nager, les dernières actualités
Un grand merci à Pierre de Liège (hé oui ya aussi des Jiwoker Belge) qui nous transmis cette information. Pour l’histoire c’est histoire insolite,
Vous pourrez en plus du texte ci-dessous voir une vidéo de l’exploit ici.
Il est allé à Bangkok, Rotterdam, Valence, New York, Paris ou Zurich : début 2006, Philippe Chevalier avait participé à quelque… nonante-huit marathons ! Pas mal pour quelqu’un qui n’était venu à l’exigeante discipline qu’en 1982 à l’âge de… 46 ans, alors qu’une hernie discale avait poussé la faculté à interdire à ce médecin généraliste la pratique de ses sports favoris : judo et tennis.
Mais à 69 ans, Philippe Chevalier n’en avait pas encore assez : « J’avais couru mon soixantième marathon il y a dix ans, le jour de mes 60 ans, explique-t-il. Je me suis dit que ce serait beau de courir le centième le jour de mes 70 ans. »
Cinq heures en solitaire
Déjà une belle performance en soi. Mais tant qu’à faire, l’homme voulait aussi l’assortir d’un pari presque romantique : couvrir l’ensemble de l’alphabet. « Je m’étais rendu compte, il y a quelques années, qu’il ne me manquait que quelques lettres pour avoir couru au moins un marathon par lettre de l’alphabet. Je les ai alors choisis en fonction : je suis allé jusqu’en Afrique du Sud pour remplir mon K, par exemple, avec celui de Kneissna. »
Deux lettres manquaient cependant à l’appel : le Q et le X. Sans doute aurait-il fallu aller en Chine pour en dégotter des officiels ! Philippe décide alors de courir ses deux derniers marathons en solitaire.
En août dernier, il parcourt donc 42,195 km le long de la Meuse, appelant son marathon « Quais de la Meuse ». Ce vendredi, le jour de son septantième anniversaire, Philippe complétait enfin son alphabet avec le centième et dernier de ses marathons, sur la plaine des sports de… Xhovémont.
C’est en solitaire qu’il a entamé à 9 heures du matin le premier des 105 tours de la piste d’athlétisme requis. Mais rapidement, famille, amis et supporters sont venus l’encourager. Quelques étudiants du collège Saint-Louis d’Ans-Loncin, venus là pour leur cours de sport, se sont relayés pour l’accompagner. De vieux amis en ont fait de même, pour quelques tours. Peu après 14 heures, plusieurs dizaines de supporters entendent la cloche du dernier tour sonner. Après 5 heures, 8 minutes et 7 secondes, deux heures au-delà de son record personnel, Philippe Chevalier franchit, au milieu d’une haie d’honneur, la ligne d’arrivée. Il titube un peu. En bon sportif qui connaît son sport, il s’adonne à dix minutes d’étirements consciencieux, avant de saluer ses amis.
« Cette fois, c’est promis, c’était le dernier, sourit-il. Vous savez, un marathon, ça demande des mois de préparation, et un entraînement plusieurs fois par semaine. À chaque fois, je parcours près de 1.200 kilomètres pour m’entraîner. Aujourd’hui, je ressens beaucoup de bonheur d’y être arrivé : j’ai entamé cent marathons, et je les ai tous terminés. Je suis fier surtout pour ceux qui m’ont suivi et aidé au cours de toutes ces années. » Son épouse, bien sûr, ses deux fils, sa fille, sa petite-fille Romane (« Un grand espoir du tennis déjà suivi par la Fédération ») : ils sont tous là pour saluer l’exploit. Et honorer un homme à la vie bien remplie.
Des études, maintenant !
C’est qu’à côté de son métier de médecin, Philippe Chevalier a également été mandataire politique : il ne se souvient plus des dates exactes, mais il a accompli dans les années 80 deux mandats de conseiller provincial. Élu sur une liste Parti communiste, il fut même vice-président de l’assemblée provinciale.
Et ce vendredi, celle qui avait rameuté la presse à Naimette-Xhovémont n’est autre que l’épouse d’un de ses… professeurs d’université. Quand il fut pensionné en 2000, Philippe Chevalier s’est en effet mis en tête de reprendre, en élève libre, des études d’histoire de l’art et d’archéologie à l’ULg.
De quoi prouver que, oui, le marathon, ça conserve !
> Source: Journal « Le Soir «
100e marathon pour ses 70 ans YACEF :
à 18:11
bonjour, homme de 44 ans, mon objective est de participé a un semi-marathon, cela fait plus de quatre mois que je fait du sport running, j'aimerai savoir, es possible de pratiqué cours a pied, avec hernie discale, par contre au moment du running aucune sensation de douleur, un plaisir particuler a pratiquer ce sport, j'ai fait un IRM, diagnostic, hernie discale diffuse sur spondylolisthésis de L4 sur L5 grade I par lyse isthmique bilatérale de L4, svp conseiller moi est merci. Laisser un commentaire