22 juillet 2019 Publié dans Accessoires running : chaussure, montre, soutient gorge, Etudes scientifiques / médicales - blessures : santé et sport, Perdre du poids, courir, nager, les dernières actualités, Running, jogging, course à pied : conseils, accidents
BLESSURES ET BAREFOOT RUNNING
Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser au barefoot running (aussi appelé running minimaliste) et à le pratiquer avec les plans d’entraînements Jiwok.
Notre podologue du sport a donc décidé de revenir sur le sujet et ressort sa plume pour vous parler des blessures liées au barefoot Running.
Attention, chaud devant !!!
« Nous avons à peu près tout lu et tout entendu sur le barefoot running :
Le barefoot c’est la manière « naturelle » de courir, le barefoot permet de limiter les impacts, le barefoot permet de courir sans « s’abimer », le barefoot permet de ne plus se blesser en courant, le barefoot va ramener la paix dans le monde…
ENFIN des études sérieuses commencent à pointer le bout de leur nez et force est de constater qu’on ne nous a pas tout dit.
Le lobby du barefoot running (industriels, journalistes et associations) a bien travaillé et a très largement bénéficié du flou qui entoure cette discipline en mettant en avant des soi-disant bienfaits plus que discutables et mis à mal de plus en plus ces derniers mois.
Nous allons donc poser la question existentielle du moment :
Serions-nous moins blessés en pratiquant le barefoot running plutôt que la course à pied chaussée ?
Hé bien la réponse est NON, non, non et encore mille fois non.
1er point important ce fameux « impact transient » du talon (qui est absent dans le barefoot running et souvent présent dans la course à pied chaussée) objet de tous les fantasmes voir même d’hystérie collective chez certains coureurs adeptes de forum internet.
(il faut voir ce qu’on y lit ça vaut vraiment le détour parfois).
Il a tout d’abord été décrété, il y a bien longtemps par les équipementiers sportifs que cet impact du talon au sol était nuisible pour le sportif et qu’il fallait absolument lutter contre soit par du gel (ASICS) ou de l’air encapsulé (Nike Air) par exemple.
Il faut s’éloigner de cette idée infondée, notre appareil musculo-squelettique est conçu pour vivre avec ces contraintes mécaniques et ces impacts qui sont un facteur très important pour le maintien de la masse et de l’architecture osseuse chez l’homme.
Le fait d’amortir l’impact du talon dans la course à tout prix ou même le faire disparaître totalement n’a pas vraiment un grand intérêt et n’est que très rarement source de blessures sportives, un peu d’amortissement (que ce soit par le type de foulée ou la chaussure) notamment sur terrain dur c’est bien, mais il faut arrêter d’en faire une obsession.
Le Dr Stéphane Cascua une des références de la médecine sportive actuelle abonde dans ce sens : http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-dangers-du-sport-avoir-de-bonnes-chaussures-nbsp–4353.asp?1=1#
Prenons un autre exemple si cet impact taligrade était si nocif pour le coureur les fractures de fatigues du calcanéum (os du talon rentrant en contact avec le sol) devraient être légion or en traumatologie du sport cette lésion est loin d’être la plus fréquente.
Maintenant laissons un peu la biomécanique et penchons-nous sur le côté médical de la chose, je vais vous parler d’une récente étude américaine publiée dans la bible de tous les professionnels de santé anglo-saxon travaillant dans le sport : « Medicine & Science in Sports & Exercise » et de mon expérience personnelle.
L’étude américaine a été faite par un radiologue de l’Utah Dr Douglas Brown en association avec Madame le professeur en science physique Sarah Ridge de l’université de Brigham.
Un groupe de 36 coureurs dit expérimentés courant entre 25km et 50km par semaine avec des chaussures classiques ont été sélectionnés, à l’aide d’une IRM des clichés ont été pris du pied et de la jambe pour vérifier l’état osseux des sportifs et les potentiels lésions, la lecture des clichés a été faites par différents radiologues et la condition des sportifs a été jugé bonnes et sans lésions apparentes.
De manière aléatoire la moitié des coureurs s’est vu attribuée une paire de chaussure minimaliste type VIBRAM five fingers, ces sportifs ont dû respecter le protocole datant de 2011 recommandé par VIBRAM en incorporant les five fingers de manière progressive dans leur entrainement : pendant 1 mile sur chaque course la 1ère semaine, 2 miles la 2ème semaine, 3 miles la 3ème puis autant que le sujet le souhaitait à partir de la 4ème semaine.
Après 10 semaines de test les sportifs sont retournés chez les radiologues pour une IRM de contrôle et ces derniers ont évalué l’œdème médullaire (anomalie de la moelle osseuse facilement reconnaissable en IRM) en utilisant l’échelle de mesure suivante :
– Œdème médullaire grade 0 : absence totale d’œdème
– Œdème médullaire grade 1 : légère œdème associé à de légers remaniements osseux correspondant au simple fait de solliciter son squelette et signant la bonne santé de l’os (ce qui nous permet de souligner une nouvelle fois l’importance des contraintes mécaniques dans le rôle du maintien du squelette)
– Œdème médullaire grade 2 : œdème plus important avec réactions anormales au stress mécanique pouvant être source de pathologies
– Œdème médullaire grade 3 : œdème encore plus accentué considéré comme une blessure d’un point de vue radiologique avec risque important de fracture de fatigue ou stress
– Œdème médullaire grade 4 : fracture de fatigue ou stress avérée
Voici le tableau de résultats :
Nous voyons donc que la quantité de coureurs considérés comme blessés chez les barefoot runners est tout de même conséquente.
Un point important doit être relevé : lors de cette étude les médecins ont utilisé les conseils de transitions entre chaussures et minimalistes datant 2011 qui ont depuis été modifié par Vibram…
Ah cette fameuse période transitoire tellement compliquée derrière laquelle tous les lobbyistes du barefoot running pourront toujours se réfugier pour continuer à nous vendre leur concept.
Bon il faut quand même nuancer tout ça, cette étude bien que formidablement intéressante et révélatrice ne reflète pas vraiment ce que je vis tous les jours dans mes consultations.
Il est à noter que dans cette étude les IRM musculaires, tendineuses et aponévrotiques n’ont pas montré de grandes différences entre les 2 groupes de coureurs et qu’il n’y avait pas de grandes différences non plus entres les clichés pré-test et les clichés post-test.
Voici mes statistiques personnelles des 18 derniers mois et des 84 coureurs blessés en phase de transition minimaliste que j’ai pu consulter avec le système de gradation suivant :
– Blessure grade 1 : blessure légère nécessitant repos de quelques jours, pas forcément de traitement si 1er épisode douloureux isolé
– Blessure grade 2 : blessure moyenne nécessitant repos plus long avec mise en place d’un traitement
– Blessure grade 3 : blessure grave entrainant un arrêt de sport long et mise en place d’un traitement
Voici les résultats :
Comme vous pouvez le constater il n’y a pas beaucoup de fractures, ceci peut néanmoins être expliqué par le fait que les patients consultent largement de manière préférentiel leur médecins traitant pour ce type de lésions.
En revanche, la proportion de d’aponévrosites et tendinopathies est importante et entre en conflit avec les résultats des IRM tendineuses et aponévrotiques de l’étude américaine.
Par contre elle est en accord avec le constat de mes confrères et consœurs à travers le monde.
Lors de différents congrès de podologie du sport et sur les forums de podologue plusieurs discussions et débats prennent place sur ce sujet.
Mais nous nous rejoignons tous sur un point : tout le monde ne peut pas courir pied nu ou en minimaliste.
La recrudescence de ces pathologies chez les coureurs tentant l’expérience barefoot n’est tout de même pas négligeable sachant que ces patients ne présentaient aucuns problèmes avant.
La théorie des biologistes évolutionnistes comme Pr Daniel LIEBERMAN ou le journaliste Christopher McDougall (et son bestseller « Born to run ») qui mettent en avant le fait que nous sommes des animaux typés pour l’endurance avec un magnifique appareil locomoteur n’ayant pas besoin de chaussures est une vision très romantique de la chose.
Il faut quand même considérer que pour certains patients on se demande même s’il est bon de courir tout court au regard des défauts biomécaniques et des antécédents médicaux qu’ils présentent.
De par la très grande disparité et différences observées chez l’Homme on ne peut absolument imposer ce genre d’idée à tout le monde.
Un dernier point très important est à relever : la majorité des blessures sportives dans la course à pied sont des blessures liées à une hyper sollicitation de structures anatomiques (muscles, tendons, aponévroses, articulations, os).
Or le barefoot running accentue nettement toutes les sollicitations possibles et imaginables des structures anatomiques de l’appareil locomoteur.
Alors il ne faut quand même basculer dans l’anti-barefootisme primaire ou le barefoot bashing pour utiliser des termes à la mode.
Je ne suis pas un anti-barefoot runner, j’ai reçu nombres de sportifs inquiets de potentiellement se blesser en minimaliste et devant le fait qu’ils ne présentaient aucun risque de pathologies et qu’ils appréciaient leur expérience barefoot running, je leur ai chaudement recommandé de continuer.
Je mets beaucoup de passion et de cœurs à lutter contre des idées fausses que tentent de faire véhiculer les lobbyistes pour vous vendre leur came mais mon opinion est la suivante :
Si vous êtes relativement bien fichu avec une cambrure d’arche plantaire du pied honnête (ni trop ni pas assez), des genoux à peu près axé (pas de genoux cagneux ou jambes arquées), un bassin relativement équilibré (pas de bascule du bassin ni de différence de longueur de membre inférieur trop importante), un dos bien axé (peu d’inflexion scoliotique) et que vous ne présentez pas d’antécédents de blessures chroniques ou importantes vous pouvez vous mettre barefoot running sans problèmes.
Transitez tranquillement en suivant les conseils des nombreux bouquins ou site web sur le sujet et vous avez très peu de chance de mal tolérer l’expérience car vous avez un appareil locomoteur quasi-parfait, faites-vous plaisir tant que vous voulez.
Pour les sportifs ayant des dysfonctionnements biomécaniques notables, des antécédents de blessure important, des blessures récurrentes ou une foulée instable, il est fortement conseillé de passer votre chemin, en vous mettant au minimaliste vous cherchez clairement les problème.
Je n’ai rencontré jusqu’à présent aucun coureurs blessés ou présentant des difficultés avec sa foulée ayant été sauvé par le barefoot running. »
Alors pour ou contre le barefoot lors de votre entrainement Jiwok ?
Daniel BENJAMIN
Podologue du sport
Sources :
http://journals.lww.com/acsm-msse/Fulltext/2013/07000/Foot_Bone_Marrow_Edema_after_a_10_wk_Transition_to.19.aspx
http://lowerextremityreview.com/cover_story/the-truth-about-barefoot-running-its-complicated
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22735197
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0052548
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23073217
http://beginningbarefoot.com/2012/01/26/the-truth-about-barefoot-running-injuries-and-what-to-do-about-them/
http://running.competitor.com/2010/05/features/the-barefoot-running-injury-epidemic_10118
Blessures et Barefoot Running EU :
à 22:58
Je voudrais simplement apporter mon témoignage de coureur. Je me suis mis à la course à pied il y a presque 3 ans et je suis maintenant sur un rythme de 2-3 sorties de 10-30 km par semaine (selon les courses que je prépare). Je cours sur tous types de terrains: routes, chemins entretenus, trails accidentés. Ma foulée a une tendance naturelle vers le barefoot, c'est-à-dire relativement courte avec impact sur l'avant du pied. Et selon le terrain, je change de type de chaussures. Pour moi, les barefoot (type Vivo) sont idéales pour les sorties sur terrain souple en nature car elles donnent des sensations et une stabilité incomparables. Sur terrains caillouteux ou présentant des aspérités, il est préférable d'avoir plus de rigidité au niveau de la semelle afin de protéger la plante des pieds (type Adidas Kanada). Sur terrains dur et réguliers (macadam), j'opte pour des chaussures offrant un amorti limité mais réel (type Nike Free Run ou Karhu), surtout pour les distances excédant 15-20km. Bref, il faut adapter son équipement au terrain. Pour l'instant je n'ai souffert que d'une tendinite au genou, contractée lors d'un trail sur terrain glacé. Je n'avais pas les chaussures adéquates. Une seule constante : je ne supporte pas les chaussures à semelles compensées, avec plusieurs centimètres de matériaux amortisseurs. Elles sont d'une instabilité terrible et, pour autant que j'aie pu le constater autour de moi, sources de trop nombreuses entorses. blaise dubois :
à 20:37
Quelques vérités sont exposées dans votre texte. Je suis d'accord avec un point principalement : éloignons-nous du marketing entourant la chaussure de sport (minimaliste ou maximaliste). Par contre, je me dois de préciser que votre analyse est loin de révéler ce que la science nous dit. Pour des recommandations basées sur les données probantes (et non faire de la 'propagande d'idées à partir de la petite étude de Ridge) consultez notre site lacliniqueducoureur. Vous apprendrez pour qui et quand prescrire des chaussures minimalistes OU des chaussures maximalistes. Vous apprendrez qu'une étude sur 2500 coureurs a démontré que ceux qui étaient habitués au minimalisme se blessaient 4 x moins. Vous apprendrez que les fameux pieds plats et creux n'ont aucun lien avec les pathologies... Laurent :
à 02:10
Marrant ça, j'ai decouvert les FiveFingers en lisant votre newsletter. Je les ait adoptés et je n'ai jamais regrété mon achat. Avant avec les aasics j'avais des crampes redoutables, avec les Vibram plus du tout, le mal de dos chronique a aussi disparu. J'ai lu plein d'étude sur le sujet qui ne sont pas du tout d'accord avec vous, il y a aussi d'autres podologues qui vous contredisent. Je ne dis pas que le minimaliste est la solution pour tout le monde mais c'est une solution. Il est vrai que si on se blesse moins, cela devient moins rentable pour vous. J'ai bien aimé le coup du Lobying du minimaliste, tres tres drole, j'aime bien votre humour. Article ininterressant au possible qui ne rajoute rien. J'ai lu ce soi-disant article pour espérer ENFIN voir un entrainement spécifique pour les personnes voulant courrir autrement, ce n'est malheureusement pas le cas Laurent :
à 02:25
Jamais lu autant de c******** en si peu de mots. Article visiblement a charge Vous reconnaissez vous meme que le test est biaisé car vous utilisez un protocole d'entrainement dépassé. Non seulement je cours facilement en FiveFingers mais en plus je cours bien mieux qu'avant quand je courrais en aasics. plus de douleurs meme les douleurs du dos ont disparues. J'attendais un article qui nous donne des entrainement pour chaussures minimaliste mais je n'ai trouvé qu'un article qui reprend tout ce que les équipementiers disent alors qu'ils n'ont jamais pu prouver que les chaussures a amortis servent a quelque choses. Je marche et cours en Vibram depuis 4 ans, je suis meme les cours avec Urban challenge et ceci sans douleurs et pourtant il n'y a pas si longtemps je pesais 111 kg Benoit Grangier :
à 12:50
@Daniel BENJAMIN : si vous souhaitez rencontrer des coureurs qui n'ont plus de blessures grâce à une prise d'appui avant-pied facilitée par l'utilisation de Vibram FiveFingers, venez à l'Espace Vibram FiveFingers - Odéon (2mn à pied de votre cabinet) ; nous avons tous les jours des coureurs "sauvés par le barefoot running" elsa renault :
à 20:40
j'ai les pieds plats, des soucis tendineux notables, un affaissement osseux considérable au pied droit et j'ai eu pas mal d'accidents sur les pieds, chevilles et genoux. quelques soient les chaussures j'ai des douleurs des que je marche longuement ou que je courre. j'ai investit dans des five fingers il y a un an et je les porte très souvent. je n'ai plus de douleurs hormis sur un ligament suite a un accident grave. bref l'article me fait bien rire car pour le coup je suis une personne avec des problemes physiques et clairement ces chaussures ont amélioré les choses medsport :
à 21:04
Enfin quelqu'un qui a les cacahuètes de dire la vérité sur cette discipline, grâce au barefoot running j'ai pu me payer mes vacances simplement par mes consultations en mésothérapie. Un médecin du sport devenu riche Pieds agiles :
à 18:13
Medsport: Tu ne dois pas être devenu bien riche. Il n'y a pas encore beaucoup de gens qui pratiquent le barefoot en France, donc statistiquement tu ne dois pas en avoir beaucoup dans ta clientèle, à moins que tu ne soit le seul à pratiquer la mésothérapie. L'article me fait bien rire avec ses "lobbies" . Une bonne partie des barefooters cours pieds nus (moi y compris) Aucun profit à la clef . Et le marché de la minimaliste n'est pas si développé . Par contre, la godasse de running, hyper technique donc très chère, et avec nécessite de la changer régulièrement , ça c'est une pompe à fric. Il est où le Lobby, d'après vous? Frédéric HUET :
à 09:38
Excellent article bonne analyse et récapitulatif de la situation complément en accord avec votre opinion. Frédéric HUET (podologue du sport) Frédéric huet :
à 09:50
Il me semble que les ventes s effondrent cf new balance depuis le début de l année 2013 dans le secteur des mini..pourtant bien plus porteur (+ de 150 euros la paire) un secteur normalement profitable il y a bien lobby et volonté de faire de l argent c est sur.... Yann :
à 15:14
J'ai été obligé d'arrêter ma lecture devant l'inexactitude de cette phrase "Ah cette fameuse période transitoire tellement compliquée derrière laquelle tous les lobbyistes du barefoot running pourront toujours se réfugier pour continuer à nous vendre leur concept." Y'a rien de compliqué : croire qu'en 4 semaines on peut passer de maximalistes à des Five Fingers ou aux pieds nus, faut n'avoir aucune expérience du sport : évidemment que le corps ne s'adapte pas à un tel changement à une telle vitesse. Une transition prend plusieurs mois pour revenir à un kilométrage habituel par semaine. "je n’ai rencontré jusqu’à présent aucun coureurs blessés ou présentant des difficultés avec sa foulée ayant été sauvé par le barefoot running." Là on est en au niveau du comptoir de café, un tel sérieux scientifique m'émeut ;) Sébastien Pascal et le plaisir du « barefoot » – La Start List :
à 23:47
[…] minimaliste), permet de faire des économies sur les équipements, mais aussi et surtout de prévenir des blessures. Revenir aux fondamentaux de la course à pied, c’est la philosophie qu’a adopté […] 2baseless :
à 22:55
3subject-matter Roux :
à 08:55
Aucun médecin du sport n'a été fichu de me soigner suite à des blessures multiples liées à la pratique du rugby. Je galope pieds nus depuis plus de 5 ans après une transition longue de 4 ans. Je n'ai plus jamais eu de problème .Rupture du lca mal réparée, fracture malléole, sciatiques chroniques pendant des années et tout ce que l'on a été capable de me refourguer ce dont des séances interminables chez le kiné et des tonnes d'anti-inflammatoires. Un barefoot runner qui s'enrichit et fait faire des économies à la sécu en évitant les charlatans. Laisser un commentaire