Votre cheville s’est tordue lors de votre entrainement course à pied, d’un marathon ou tout simplement en descendant les marches du métro ?
Pas de panique ! Votre ostéopathe Jiwok vous donne toutes les infos et la marche à suivre pour gérer au mieux cet épisode douloureux.
Tout d’abord, dans l’urgence :
1. Arrêter immédiatement l’activité en cours.
2. Glacer la zone en mettant son pied dans une bassine d’eau avec des glaçons (5 fois par jour pendant 20 minutes).
3. Comprimer la cheville en réalisant un bandage compressif, sinon mettre des chaussettes de contention afin d’éviter l’accumulation d’œdème. Cette
étape va dépendre de la gravité de l’entorse, demandez donc conseil à votre médecin.
4. Dormir le pied légèrement surélevé mais attention à ne pas rester toute la journée allongé ! Restez le maximum actif pour faciliter la réduction de
l’œdème et pour permettre une bonne cicatrisation.
5. Eviter le chaud sur la zone et tout traitement anticoagulant.
Qu’est ce qu’une entorse ?
Il faut savoir que c’est une des pathologies traumatiques les plus fréquentes chez le coureur, et elles sont vraisemblablement les moins bien soignées.
Pour simplifier, on la définie comme un traumatisme de l’articulation lors d’un mouvement forcé. Cela est à l’origine d’un étirement (entorse bénigne) ou d’un
déchirement (entorse grave) des ligaments de la cheville.
Notons qu’à l’extérieur de la cheville (en latéral), il y 3 principaux faisceaux ligamentaires, les plus fréquemment lésés lorsque la cheville se tourne
brusquement vers l’intérieur. A l’intérieur (en médial), il y a un complexe ligamentaire beaucoup plus épais et donc plus résistant.
Il existe 3 stades d’une entorse (de la moins grave à la plus grave) et l’ostéopathe devra éliminer par l’examen clinique le stade 3 et ainsi référer son patient pour des examens complémentaires (IRM, radios). L’ostéopathe agit donc immédiatement sur les stades 1 et 2 grâce à différentes techniques.
Les différents buts de votre ostéopathe face à une entorse : Lire la suite »
La révolution des chaussures de running est elle en marche?
Enko, les chaussures de running made in France, avec double semelle, double ressort, amorti inégalé et réelle restitution d’énergie, ça vous parle ? Je vous en avais parlé au début du mois de janvier.
Enko a notammenet été propulsé par le CES 2016 ayant notamment reçu un award. Assistons-nous réellement à une nouvelle ère dans la course à pied ou un simple gadget supplémentaire ?
Tout d’abord, voici les point importants à retenir pour remettre cette chaussure dans son contexte :
– Enko s’adresse aux coureurs vieillissants et peut aider certains coureurs avec douleurs,
– Ces chaussures ne sont pas autorisées en compétition et ne s’adressent pas aux coureurs « athlétiques »,
– Des tests poussés ont lieu, en ce moment, avec le CTC de Lyon et certaines universités françaises pour chiffrer les apports biomécaniques d’Enko
– Enko est fabriqué en France et Italie
Retranscription Interview Christian Freschi ENKO
(CF : Christian Freschi, ingénieur et concepteur d’Enko / DB : Daniel Benjamin, podologue du sport et bio-mécanicien / YC : Yann Couderc, kiné du sport et fondateur du Coin Forme)
YC Pouvez-vous nous présenter Enko ?
CF Chaussures de running pour coureur loisir. Le but principal est de protéger le capital santé et, éventuellement, permettre à des gens présentant des pathologies liées aux chocs de continuer à courir. Enko ne s’adresse pas aux compétiteurs et ne sera pas autorisé en compétition.
Ces chaussures s’adressent particulièrement aux coureurs vieillissants, en surpoids et à ceux qui veulent éviter certaines pathologies.
Je suis un coureur depuis longtemps. A 50 ans j’ai eu des problèmes de santé et mon médecin m’a déconseillé le running. C’est là que j’ai commencé à me pencher sur le projet Enko par passion. Ensuite j’ai essayé d’en faire profiter le plus grand nombre en le commercialisant.
YC Pouvez-vous décrire la différence entre les ressorts d’Enko et les différents modèles connus de chaussures comme les Nike Shox ou Adidas Boost ? Lire la suite »
Plusieurs études scientifiques démontrent qu’avec un podomètre vous marchez plus !!!!
C’est la magie de la motivation et des objectifs mesurés !
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un podomètre : c’est un petit bidule que vous portez sur vous et qui permet de calculer la distance parcourue. De nombreux fabricants en proposent avec des fonctions plus ou moins nombreuses : Geonaute, Fitbit, Jaw etc….
Un groupe de scientifique s’est aperçu que le podomètre était une véritable motivation pour les personnes qui le portent.
Je m’explique : le fait de pouvoir comptabiliser, donc mesurer son effort et les distances parcourues donnent une motivation supplémentaire aux personnes pour marcher au lieu de prendre leur voiture par exemple. (Les entrainement de marche Jiwok)
Ainsi, de nombreuses personnes lors de ces études ont perdu du poids grâce à ce simple surplus de motivation.
L’effort sans la motivation cela ne fonctionne pas. Vous avez besoin d’un objectif pour vous dépasser. Et si vous pouvez le quantifier, le mesurer facilement alors vous avez tendance à dépasser vos limites.
En running, c’est pareil, tous les coureurs que je connais qui utilisent un outil de mesure comme un podomètre, footpod, Nike+, gps, application Iphone running gps ont tendance à pousser un peu plus les séances pour atteindre un chiffre rond en terme de distance 🙂
Voici un nouvel article très intéressant de notre podologue du sport (qui a fait beaucoup parlé de lui avec ses articles sur le barefoot running) concernant le concept de « core stability » du pied.
Nous allons commencer par mettre en place le contexte de cet article. Le « foot core stability » est un sujet très controversé qui fait suite à une publication datant de fin 2013 dans le British Journal of Sports Medicine mettant en avant un nouveau modèle de compréhension de la biomécanique du pied notamment dans la course à pied.
Détaillons d’abord ce que l’on entend par « core stability », les adeptes de Pilates et de yoga comprendront tout de suite le sens de ces mots. On pourrait traduire cela en français littéralement par « stabilité de base » mais le sens du mot fait référence à la « posture du pied », ce concept est très populaire dans les médias anglo-saxons et est prétendument un concept important pour la prévention des blessures en course à pied, les lombalgies et les problèmes de postures.
La stabilité de base fait référence à la région du corps délimité par la paroi abdominale, le bassin, le bas du dos et le diaphragme. Les principaux muscles impliqués comprennent le muscle transverse de l’abdomen, les obliques internes et externes, le carré des lombes et le diaphragme. C’est l’action de contraction de ces muscles qui offre le soutien nécessaire à la colonne vertébrale et au bassin ainsi que la capacité à stabiliser le corps pendant le mouvement.
Voici l’abstract de présentation de la publication traduit par mes soins. Pour bien comprendre cet abstract sachez qu’un muscle intrinsèque du pied est un muscle qui commence dans le pied et se termine dans le pied. A l’inverse un muscle extrinsèque est un muscle commençant dans la jambe et dont le tendon se termine dans le pied.
Le pied est une structure complexe comprenant de nombreuses articulations à degrés de liberté multiples jouant un rôle important dans la posture et la biomécanique. Le développement de la voûte plantaire au cours de l’évolution de l’Homme a coïncidé avec l’accroissement des sollicitations du pied dès lors que les humains ont commencé à courir. Le mouvement et la stabilité de l’arche plantaire est commandée par les muscles intrinsèques et extrinsèques du pied. Cependant, les muscles intrinsèques sont largement ignorés par les cliniciens et les chercheurs. En tant que tel, ces muscles sont rarement abordés dans les programmes de rééducation. Les soins apportés pour des problèmes liés au pied sont plus souvent axés sur le soutien du pied par un dispositif externe plutôt que de rééduquer ces muscles à fonctionner comme ils devraient.
Dans cet article, nous proposons un nouveau paradigme pour comprendre la fonction mécanique du pied. Nous commençons par un aperçu de l’évolution du pied humain en mettant l’accent sur le développement de l’arche plantaire. S’en suivra une description des muscles intrinsèques du pied et de leur relation avec les muscles extrinsèques. Nous ferons un parallèle entre les petits muscles de la région du tronc qui forment le noyau de lombo-pelvien et les muscles intrinsèques du pied, introduisant le concept de la posture du pied. Nous intégrons alors ce concept dans l’évaluation clinique et le traitement du pied.
Enfin, nous appelons à une prise de conscience accrue de l’importance de la posture du pied à pied et du fonctionnement physiologique des membres inférieurs.
Le pied est une entité comprenant 26 os, 16 articulations, une grosse centaine de ligaments et une vingtaine de muscles. Cet article est très intéressant et la réflexion autour de la fonction du pied, bien que pas forcément si novatrice que ça, remet une nouvelle fois sur le tapis la question du minimalisme. Bien que le minimalisme ne soit pas directement traité dans cette publication lorsqu’on parle de renforcement musculaire intrinsèque du pied on induit forcément de se séparer de toute forme de support sous le pied que ce soit par le biais de semelles orthopédiques ou de chaussures dites maximalistes qui rendraient nos pied des entités passives et paresseuses.
Parlons un peu de ces muscles intrinsèques du pied, ils sont nombreux et ce sont des très petits muscles ayant surtout un rôle de stabilisation du pied. En biomécanique humaine nous utilisons comme modèle simplifié le modèle des leviers pour expliquer le mouvement par des actions musculaires, plus le muscle est long plus le mouvement sera important grâce au bras de levier.
Les muscles intrinsèques du pied accompagnent le mouvement d’un muscle extrinsèque du pied (par exemple le cours fléchisseur des orteils se contractent avec le long fléchisseur des orteils pour donc fléchir les orteils) et stabilise la structure du pied.
Il a été montré lors d’une étude chez 21 patients qu’après une séance de musculation du pied on enregistrait une chute du médio pied plus importante liée à la fatigue musculaire engendrée par l’exercice. Nous avons également tous vu ces photos montrant un pied totalement affaissé en pronation puis ce même pied bien redressé après 2 ans de barefoot running qui aurait remusclé la plante des pieds.
Nous avons réalisé une infographique humoristique qui comparent l’état de votre cerveau après une bonne séance d’entrainement running et votre cerveau après une prise de drogue !
Qu’est-ce que le plaisir du coureur ?
C’est cette sensation de bien-être résultant de la libération d’endorphines dans le cerveau. Les études ont démontré que le plaisir du coureur est très proche dans la forme que l’euphorie induite par l’usage de drogues !
Comment ça marche ?
Les drogues comme la course activent le mécanisme de récompense des récepteurs opiacés et de dopamine, cela vous fait donc un bien fou !
Qui prend du plaisir ?
5 millions de consommateur de stupéfiants en 2013
8,5 millions de coureurs en 2013 (sources)
Je viens de retrouver une étude scientifique américaine très intéressante concernant les bienfaits du running. (On vous prépare une belle infographie pour la rentrée sur le top 10 des bienfaits du running)
Cette étude compare sur plus de 20 ans un groupe de personne pratiquant le running et un autre groupe non pratiquant.
Et, qu’est ce que compare cette étude ? L’espérance de vie….
Les coureurs et les non coureurs avaient tous 50 ans ou plus, et selon cette étude, 15 % des coureurs sont morts après 19 ans d’expériences alors qu’ils sont presque le double chez les non-pratiquant à savoir 34 % !
En plus, les coureurs n’ont pas eu, malgré leur âge, de blessures liées à la course à pied.
Par ailleurs, plus le temps passe, plus la différence entre l’espérance de vie des groupes s’agrandit.
Denis Dhekaier est le co-fondateur de Jiwok, spécialiste du coaching en running, course à pied, vélo d'appartement, vélo elliptique, tapis de course, de marche, natation.
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