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Vous pouvez soigner votre mal de dos avec la podologie.
Aujourd’hui, un petit article lié aux maux de dos du sportif par notre podologue.
Bonne lecture
» En ce début d’année 2023, il est grand temps de dire stop aux douleurs de dos. Actuellement un grand nombre de personnes sont limités dans leur activité sportive ou pire dans leur activité quotidienne par les douleurs du dos siégeant le plus souvent dans le bas du dos.
Nous allons nous pencher sur les douleurs les plus fréquentes du bas du dos qui sont les douleurs lombaires ou « lombalgies communes». Le corps humain présente 5 vertèbres lombaires qui s’articulent entre elles grâce aux disques intervertébraux.
Ce disque est le point clé de nombreuses lombalgies, en effet ce disque peut être comprimé par divers facteurs (scoliose, attitude scoliotique, différence de longueur de membre inférieur…etc) il devient alors bomber et appuie contre le ligament vertébral commun postérieur entrainant une réaction inflammatoire, on parle alors de lumbago.
Si le disque se fissure et déchire le ligament commun vertébral postérieur on parle alors de hernie discale.
En cas de hernie discale on peut avoir une compression de la racine nerveuse par le disque ce qui entraine une sciatique.
Les lombalgies peuvent survenir brutalement suite à un « faux mouvement » ou « tour de rein » ou peuvent survenir de manière plus insidieuse et chronique par des microtraumatismes répétés.
Ces problèmes de dos sont extrêmement fréquents chez les jeunes adultes sportifs et peuvent survenir à tout âge.
Les contraintes répétées qu’entrainent la marche et les différents sports (notamment le running) au niveau des lombaires sont des facteurs favorisant très important à prendre en compte.
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Qu’est ce que la tendinite d’Achille et comment la soigner rapidement ?
Le tendon d’Achille est une structure anatomique qui peut facilement subir une inflammation et être sujet aux tendinites. Cette pathologie peut rapidement devenir fortement invalidante et en cas de rupture le chemin vers la guérison est très long.
Pour éviter que la tendinite prenne de l’ampleur il faut rapidement la traiter.
Le meilleur moyen de l’éviter est de bien s’étirer, de bien s’hydrater et d’avoir une bonne hygiène alimentaire. Néanmoins des défauts structuraux et architecturaux du pied peuvent déclencher cette pathologie.
Qu’entraine une tendinopathie d’Achille ?
La douleur débute par une sensation de brûlure qui augmente progressivement à l’effort. Il existe plusieurs types de tendinites qui entrainent des douleurs soit du corps du tendon en arrière de la cheville soit de son insertion à l’arrière du pied.
On peut également avoir une bursite en avant du tendon d’Achille ou une inflammation de la gaine du tendon (ténosynovite). Si une douleur brutale survient pendant la course il est conseillé de consulter rapidement car il peut s’agir d’une rupture partielle du tendon.
On peut retrouver en palpant le corps du tendon un nodule en forme de « noyau de cerise », ce nodule est le résultat de micro ruptures des fibres tendons avec calcifications de ces dernières.
Quelle structure anatomique souffre ?
Le tendon d’Achille est la terminaison des 3 muscles qui compose le triceps sural (gastrochnémien chef interne et chef externe, soléaire), ces muscles sont ceux qui forment le galbe du mollet. Ce sont des muscles volumineux et puissant ayant notamment pour fonction de faire de l’extension du pied (mettre sur la pointe des pieds) et de contrôler l’avancée de la jambe sur le pied pendant la marche ou la course.
Cette tendinopathie est particulièrement douloureuse car le tendon d’Achille est richement innervé.
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Tout savoir sur vos chaussures de running
A travers cet article long et détaillé, vous serez tous sur votre paire de chaussure de running que vous avez aux pieds pendant vos séances d’entrainement Jiwok!
Quand je vous dis tout, c’est vraiment tout sur tout !
Notre podologue a réalisé une autopsie de la chaussure de running (voir les 7 conseils pour bien choisir sa chaussure de running)
Bonne lecture.
« Actuellement, il devient de plus en plus difficile de choisir « LA » bonne paire de chaussures de course, nous sommes totalement inondés d’informations souvent peu fiables voir même contradictoires.
Il est presque autan compliqué de choisir sa paire de chaussure que de choisir une voiture ou une maison, pour le sport qui se veut être le plus simple du monde, c’est quand même un comble.
Dans cet article, nous allons uniquement nous concentrer sur les composants de la chaussure censés avoir une influence sur notre foulé et notre biomécanique (sachant que la majorité des études en laboratoire de mouvement tendent à montrer que la plupart des sportifs ne réagissent pas à la chaussure comme le souhaite l’équipementier).
Pour choisir sa paire de chaussures, il y a quelques paramètres évidents et importants à prendre en compte tel que : son poids, ses performances (distance, fréquence, vitesse…etc), le type de terrain utilisé, son type de foulée et son type «foot strike» (partie du pied entrant en contact en premier avec le sol lors de la phase d’appui).
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Préparer ses pieds avant une course
Pour tous les Jiwoker qui suivent (pas en ce moment, mais plus tard, quand les courses seront de nouveau autorisées) un entrainement pour le 10 km, le semi-marathon ou le marathon, trail, ultra-trail, triathlon ou duathlon, je me suis dis qu’il était intéressant de remettre en avant un article intéressant de notre partenaire, Frédéric Fossey, Jiwoker et Podologue du Sport.
Ces conseils peuvent être aussi intéressants pour tous ceux qui s’entrainent (sans objectif de course) et qui veulent aussi bien préparer leurs pieds.
Frédéric vous propose, dans cet article, quelques petits conseils pratiques pour préparer vos pieds avant une course.
« Les épreuves sportives de longue distance, et donc de longue durée, sont traumatisantes pour les pieds. Heureusement la nature est bien faite et notre peau, nos muscles et nos os savent se renforcer afin d’endurer l’épreuve.
Il est bon de leur donner un petit coup de pouce avant le départ.
Pour ce qui concerne les muscles, les os et les articulations, l’entraînement progressif en temps et en vitesse permet ces renforcements physiologiques.
La peaun elle aussi se renforce par le biais de la kératose. Ce terme barbare (certains diront médical…) regroupe les épaississement de la peau comme les durillons, cors, callosités. Vous avez sans doute remarqué qu’elles se situaient toujours sous le talon ou sous l’avant pied (voir sur le dessus des orteils).
Ce qui est la traduction du renforcement cutané en lien avec les zones d’appuis.
La première chose à faire est de vérifier que ces kératoses ne soit pas trop épaisses ce qui engendrerait des sensations d’échauffement et de brûlure, voir d’ampoules profondes (phlyctènes pour les puristes barbares…).
Il est cependant suicidaire de vouloir retirer toute l’épaisseur ce qui vous serait équivalent à courir pieds nus sur une toile émeri !
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Minimalisme running ou aussi appelé Barefoot Running – Chaussure minimaliste
Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur le « Barefoot Running » et comme il y a un accroissement de la pratique du Barefoot en France, je vous re-publie cet article.
Le barefoot running est une discipline venant des Etats-Unis et qui consiste à pratiquer la course à pied (running) pied-nu (barefoot) ou avec des chaussures minimalistes.
Notre podologue du sport a testé pour vous cette pratique.
Cet article a pour objectif de mettre en lumière les inconvénients et les bienfaits de cette pratique, il faut savoir à ce jour qu’il n’y a pas d’études approfondies sur le sujet. Il y aura donc une approche très personnelle de cette discipline.
Vous pourrez ainsi pratiquer ou non le barefoot pendant vos séances d’entrainement Jiwok.
1) Débuts difficiles
Mon 1er contact avec le barefoot running fut très mauvais et remonte à août 2010 lors d’un voyage à New York. Lors d’une promenade dans Central Park je remarque de nombreux coureurs qui portent des chaussures ressemblant à des gants pour pieds, ce sont les fameuses chaussures minimalistes.
Curieux et un peu sportif moi-même je m’arrête à la première boutique de sport que je trouve et je m’en achète une paire.
Le soir même je prends mes chaussures minimalistes pour une petite course, je file le long de la Hudson River et là c’est le drame.
Je suis obligé de m’arrêter au bout de 20 minutes à cause de douleurs intenses dans la plante du pied (j’ai les pieds plats et je souffre d’aponévrosite plantaire si je ne porte pas mes semelles orthopédiques pendant le sport).
Je rentre donc à l’hôtel plutôt déçu et me disant que le barefoot running ce n’est pas fait pour les pieds plats.
Pendant la nuit, souffrant du décalage horaire, mon escapade ratée me turlupine beaucoup. Je prends donc mon ordinateur décidé de voir ce qu’Internet peut m’apporter sur le sujet, tout d’abord sur les forums je suis content de constater que je ne suis pas le seul à avoir eu ce problème.
En approfondissant ma recherche, quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’un des podologues du sport américain les plus connus au monde avaient publié un article sur le fait que le barefoot running était excellent pour les pieds plats et que cette pratique pouvait même permettre de restructurer l’arche interne du pied grâce à la mise en tension des muscles de la plante du pied pendant la course pied nu.
Le petit bémol est que pour pouvoir apprécier le barefoot running encore faut-il avoir la bonne technique de course.
2) La technique de course
Mon problème étant que je cours (comme 75% à 80% des coureurs) en atterrissant sur mon talon et en ayant l’habitude que l’impact de mon corps soit amortit par les matériaux amortissant qui sont mis dans le talon de mes chaussures de sport.
Cette technique de course qui en soit n’est pas « naturelle » est incompatible avec le port de chaussure minimaliste et cela déclenche des pathologies comme l’aponévrosite plantaire ou pire des fractures de fatigues liées à l’impact de mon pied au sol.
Le barefoot runner expérimenté sait pertinemment et à juste raison quand lorsqu’il court il doit limiter au maximum le contact talon/sol, il doit atterrir sur la plante du pied voir même directement sur l’avant pied. La longueur de la foulée doit être raccourcie et la cadence doit augmenter.
Les pros barefoot running tiennent comme discours que nous sommes biomécaniquement conçus pour courir de cette manière et que l’amortissement naturel lié au geste précis que font la jambe et le pied est suffisante pour éviter les douleurs.
De plus le fait de ne pas atterrir sur le talon mais de dérouler la foulée de manière plus fluide en atterrissant sur l’avant pied permet de disperser les contraintes mécaniques ascendantes et donc d’épargner vos articulations sus jacentes notamment les genoux.
Force est de constater que d’après les études biomécaniques récentes; ils ont tout à fait raison de penser cela.
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BLESSURES ET BAREFOOT RUNNING
Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser au barefoot running (aussi appelé running minimaliste) et à le pratiquer avec les plans d’entraînements Jiwok.
Notre podologue du sport a donc décidé de revenir sur le sujet et ressort sa plume pour vous parler des blessures liées au barefoot Running.
Attention, chaud devant !!!
« Nous avons à peu près tout lu et tout entendu sur le barefoot running :
Le barefoot c’est la manière « naturelle » de courir, le barefoot permet de limiter les impacts, le barefoot permet de courir sans « s’abimer », le barefoot permet de ne plus se blesser en courant, le barefoot va ramener la paix dans le monde…
ENFIN des études sérieuses commencent à pointer le bout de leur nez et force est de constater qu’on ne nous a pas tout dit.
Le lobby du barefoot running (industriels, journalistes et associations) a bien travaillé et a très largement bénéficié du flou qui entoure cette discipline en mettant en avant des soi-disant bienfaits plus que discutables et mis à mal de plus en plus ces derniers mois.
Nous allons donc poser la question existentielle du moment :
Serions-nous moins blessés en pratiquant le barefoot running plutôt que la course à pied chaussée ?
Hé bien la réponse est NON, non, non et encore mille fois non.
1er point important ce fameux « impact transient » du talon (qui est absent dans le barefoot running et souvent présent dans la course à pied chaussée) objet de tous les fantasmes voir même d’hystérie collective chez certains coureurs adeptes de forum internet.
(il faut voir ce qu’on y lit ça vaut vraiment le détour parfois).
Il a tout d’abord été décrété, il y a bien longtemps par les équipementiers sportifs que cet impact du talon au sol était nuisible pour le sportif et qu’il fallait absolument lutter contre soit par du gel (ASICS) ou de l’air encapsulé (Nike Air) par exemple.
Il faut s’éloigner de cette idée infondée, notre appareil musculo-squelettique est conçu pour vivre avec ces contraintes mécaniques et ces impacts qui sont un facteur très important pour le maintien de la masse et de l’architecture osseuse chez l’homme.
Le fait d’amortir l’impact du talon dans la course à tout prix ou même le faire disparaître totalement n’a pas vraiment un grand intérêt et n’est que très rarement source de blessures sportives, un peu d’amortissement (que ce soit par le type de foulée ou la chaussure) notamment sur terrain dur c’est bien, mais il faut arrêter d’en faire une obsession.
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La révolution des chaussures de running est elle en marche?
Enko, les chaussures de running made in France, avec double semelle, double ressort, amorti inégalé et réelle restitution d’énergie, ça vous parle ? Je vous en avais parlé au début du mois de janvier.
Enko a notammenet été propulsé par le CES 2016 ayant notamment reçu un award. Assistons-nous réellement à une nouvelle ère dans la course à pied ou un simple gadget supplémentaire ?
Peu d’infos avancées étaient dispo sur le web, Daniel, notre podologue du sport Jiwok (A qui l’on doit les excellents articles sur le Barefoot Running, les blessures et le Barefoot Running ou sur tout savoir sur le syndrome de l’essuie glace) a donc, avec l’aide de Yann COUDERC, kiné du sport et fondateur du « Coin Forme », interviewé Christian Freschi, le fondateur français d’Enko !
Tout d’abord, voici les point importants à retenir pour remettre cette chaussure dans son contexte :
– Enko s’adresse aux coureurs vieillissants et peut aider certains coureurs avec douleurs,
– Ces chaussures ne sont pas autorisées en compétition et ne s’adressent pas aux coureurs « athlétiques »,
– Des tests poussés ont lieu, en ce moment, avec le CTC de Lyon et certaines universités françaises pour chiffrer les apports biomécaniques d’Enko
– Enko est fabriqué en France et Italie
Retranscription Interview Christian Freschi ENKO
(CF : Christian Freschi, ingénieur et concepteur d’Enko / DB : Daniel Benjamin, podologue du sport et bio-mécanicien / YC : Yann Couderc, kiné du sport et fondateur du Coin Forme)
YC Pouvez-vous nous présenter Enko ?
CF Chaussures de running pour coureur loisir. Le but principal est de protéger le capital santé et, éventuellement, permettre à des gens présentant des pathologies liées aux chocs de continuer à courir. Enko ne s’adresse pas aux compétiteurs et ne sera pas autorisé en compétition.
Ces chaussures s’adressent particulièrement aux coureurs vieillissants, en surpoids et à ceux qui veulent éviter certaines pathologies.
Je suis un coureur depuis longtemps. A 50 ans j’ai eu des problèmes de santé et mon médecin m’a déconseillé le running. C’est là que j’ai commencé à me pencher sur le projet Enko par passion. Ensuite j’ai essayé d’en faire profiter le plus grand nombre en le commercialisant.
YC Pouvez-vous décrire la différence entre les ressorts d’Enko et les différents modèles connus de chaussures comme les Nike Shox ou Adidas Boost ?
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