Tout savoir sur la périostite tibiale et comment la soigner
Comme chaque année de janvier à mai, on retrouve cette période charnière où les professionnelles en médecine sportive sont confrontées aux nombreuses blessures de course à pied.
Les premières courses majeures approchant à grand pas nos runners (sauf cette année) intensifient leurs entrainements et c’est là que les premiers pépins physiques arrivent.
Après avoir parlé des tendinopathies d’Achille et du syndrome de l’essuie-glace, nous allons nous pencher sur les fameuses périostites tibiales, cette pathologie qui fait frémir plus d’un sportif lorsqu’il sent que son tibia commence à chauffer.
Contrairement aux croyances populaires du milieu sportif, une périostite n’est pas une fracture de fatigue ou une fissuration contrainte de l’os bien que cela puisse le devenir si la périostite n’est pas traitée.
1) Symptomatologie
C’est une douleur vive pouvant être très invalidante pendant la pratique sportive et qui se situe en regard du tiers inférieur de la face antéro-interne du tibia.
Elle apparaît de manière progressive au début pendant l’effort sportif et l’apparition sera de plus en plus rapide au cours de la course, si le sportif persiste dans son entrainement, la douleur deviendra constante et sera handicapante même pour la marche.
A la palpation, la douleur est forte et peut entraîner des réactions vives du patient, en glissant la main le long du tibia on peut ressentir dans certains cas des houppes liées à la calcification du périoste.
Alors qu’est-ce qu’une périostite? L’os est recouvert d’une pellicule de tissu conjonctif riche en vaisseaux sanguins et en terminaisons nerveuse appelé donc périoste, la périostite est une inflammation de ce tissu.
La cause de cette inflammation est un excès de traction sur le périoste sur lequel s’insèrent des muscles, des tendons et des ligaments par de solides points d’ancrages.
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