Il me semblait intéressant de le partager avec tous les Jiwokers.
Par ailleurs, si vous aussi vous avez vos conseils n’hésitez pas !
Bonne lecture :
Mes “conseils” perso pour garder la forme en hiver :
1- S’inscrire dans une salle de gym.
Pourquoi : accès à du matériel de qualité (velos, tapis de course, machine musculation), coaching sportif, moins de risque de blessure, aspect motivant de l’abonnement pré-payé > si on n’en profite pas on “perd” sa mise… de manière générale j’ai un abonnement toute l’année, ce qui me permet de combiner des séances rapides sur tapis de course avec mes séances de musculation.
2- Jeter un oeil au programme des “cross” qui se déroulent souvent en automne-hiver.
Garder un objectif compétition est aussi une manière de rester motivé. Lire la suite »
Mais aussi des règles de vie que l’on a tendance à négliger et qui peuvent venir à nuire à votre vie de coureur.
Voici quelques notes de sagesse toujours bonnes à prendre.
1
La régularité
2
Ecoutez son corps
3
10 %
4
Le running ce n’est pas tout
5
Bien récupérer
6
Focus sur votre objectif
7
Le reste de votre vie
1- La régularité
On fait du sport pour s’améliorer, on fait du sport pour se maintenir en forme. Mais pour réussir ce pari, il convient tout d’abord de faire du sport de façon régulière. Votre corps a besoin de cette régularité. Si vous courez tous les jours une semaine et une seule fois la suivante, cela ne servira à rien. Il faut au minimum s‘astreindre 2 à 3 séances dans la semaine. Ces séances seront de préférence à heure fixe et proche de votre domicile ou travail pour ne pas se démotiver. Dans la même semaine, il est toutefois bon de varier les types d’entraînement comme l’endurance une fois, le fractionné ou les allures variables ensuite. C’est le cas de tous les entrainements Jiwok qui vous proposent des séances différentes chaque semaine.
2- Votre corps vous parle, écoutez-le
Faire du sport, c‘est avec l’intention de faire du bien à son mental mais aussi à son corps. Mais il arrive que celui ci peine avec votre activité physique. Le running est éprouvant pour le corps avec environ 800 à 1.000 pas au kilomètre. Votre corps va exprimer sa fatigue et il convient donc de repérer des signes comme les troubles du sommeil, la perte de poids, l’accroissement du rythme cardiaque au repos ou bien encore des infections bénignes mais à répétition. Si votre corps vous parle via ces signaux, c‘est que la fatigue est excessive. Il convient alors de vous ménager avant qu’elle n’entraîne des blessures qui seront plus dommageables.
3- Règle des 10%
Dans le monde de la course à pied comme dans les autres, on aime bien cadrer les éléments avec des données mathématiques. Le running n’y échappe pas avec ce que l’on appelle la règle des 10%. L’idée est là à nouveau de maintenir votre corps dans un bon état de forme pour éviter les blessures qui surviennent facilement chez le runner. Lorsque vous voulez progresser, il ne faut pas le faire par palier de plus de 10 %. Ainsi, si la première semaine vous avez parcouru 15 kilomètres, il ne faut pas faire plus de 16,5 kilomètres la semaine suivante. La progression peut sembler lente mais qui veut voyager loin ménage sa monture. Le coach Jiwok prennent en considérant cette règle pour réaliser nos entrainements. Lire la suite »
Découvrez nos 8 conseils pour se mettre au running après 40 ans (Débuter la course à pied à 40 ans)
Ce n’est pas parce que les jeunes vous dépassent d’une tête et que leurs muscles saillants semblent vous narguer, qu’avec vos 40 ans vous êtes bon à jeter à la poubelle. A cet âge, il n’est pas trop tard pour commencer à courir ou reprendre le running.
Barbara Cartland disait « Après 40 ans, une femme doit choisir entre sa silhouette et son visage. Choisissez le visage et restez assise ! ».
Grâce à nos conseils, vous allez prouver aux jeunes et à la terre entière, enfin au moins à votre quartier et surtout à vous-même, que la vie active et sportive ne s’arrête pas à la quarantaine.
Il est certain que la souplesse et la masse des muscles ne sont plus ce qu’ils étaient quand vous aviez 20 ans, mais avec un entrainement intelligent et bien cadencé, vous devriez éviter de devenir vieux avant l’âge !
Les 8 points importants que nous allons aborder :
1
Visite chez votre médecin
2
Soyez réaliste
3
Faîtes vous du bien
4
Une vie plus équilibrée
5
Votre santé mentale
6
Régularité
7
Le massage c’est bien
8
Le bon équipement tu choisiras
Alors tant pis pour Barbara Cartland : debout et c’est parti !
1/ Vérifiez qu’il n’y a pas de contre-indications médicales pour débuter la course à pied à 40 ans
Avant de vous lancer dans la course à pied et de connaitre les joie de courir, il est tout de même important de vérifier que vous n’avez aucune contre-indication à la pratique du sport.
Pour vous en assurer et éviter un accident (c’est très rare), le mieux est d’aller consulter votre médecin généraliste qui vous fera faire quelques tests à titre préventif.
En plus de son auscultation, il pourra vous prescrire un test d’effort et un électrocardiogramme qui vous rassureront avant de vous lancer dans la grande aventure du running !
2/ Se fixer des objectifs réalisables
Il est important que vous soyez sage dans votre reprise de la course à pied. Ne vous fixez pas d’atteindre de suite les performances que vous aviez étant plus jeune.
Votre vitesse de croisière n’est plus la même que lorsque vous commenciez à avoir du poil au menton, qu’à cela ne tienne, choisissez de nouveaux itinéraires, et allez-y progressivement.
Cela ne veut pas dire que vous êtes « has been » pour la vitesse. Il faut juste prendre quelques précautions.
N’augmentez pas les distances à parcourir de façon trop brutale, faites des paliers et alternez les cadences de course (trot, marche rapide, 60 secondes de sprint, 2 minutes de course lente…).
Vous faites du running depuis quelques années. Vous avez un niveau que vous jugez déjà intéressant et l’idée de courir un marathon ne vous fait plus peur depuis très longtemps.
Mais il y a une autre idée en réalité qui vous titille ces derniers temps.
Et si vous passiez de la route aux chemins de terre ? Et si vous vous lanciez dans le trail ?
Noble ambition qu’il faut savoir alimenter par de judicieux conseils si l’on veut réussir tout en préservant son corps.
Les 10 conseils qui suivent devraient vous permettre d’entrer dans le monde du trail avec bonheur.
1
Etre réaliste
2
Entrainement trail adapté
3
Le bon équipement trail
4
Les montés c’est bien
5
Et les descentes aussi
6
Bien se ravitailler
7
Ne pas oublier l’échauffement
8
Avoir un objectif
9
N’oubliez pas le plaisir
10
Le bon plan d’entrainement
1- Savoir être ambitieux mais réaliste
La course de trail est celle parfois de toutes les distances, des parcours les plus ambitieux. Mais vous qui venez de vous lancer dans ce domaine, n’oubliez pas que vous y êtes novice.
Il vous faut donc pour vos premières courses savoir se fixer un objectif qui vous force à aller de l’avant tout en ne plaçant pas la barre trop haut. On considère de façon générale que 100 mètres de dénivelé représente en fatigue musculaire le temps de parcourir 1 km.
En somme, 1000 mètres de dénivelé, c’est parcourir 10 kilomètres de plus que la longueur du parcours elle-même.
Un trail n’est pas une course comme les autres et surtout pas une course sur du bitume, du running. Il faut donc un entrainement spécifique pour que le corps s’adapte aux nouvelles exigences.
L’entraînement doit être adapté mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est plus long ou plus difficile. Il faut bien se rendre compte qu’un trail, c’est une nature de terrain spécifique, un dénivelé important, une relative rareté du ravitaillement mais aussi l’absence d’indications kilométriques et une technicité particulière.
En conséquence, votre entraînement trail doit se faire en particulier sur du terrain de trail pour apprendre à gérer l’effort, les changements d’allure et la plus grande amplitude cardiaque. Il faut aussi compléter ses séances par un renforcement musculaire de toutes les parties sollicitées par la course.
3- Un équipement adapté
Habitué à courir sur la route, à faire du running, vous allez devoir investir un peu dans du nouveau matériel qui est indispensable à une pratique sécuritaire du trail.
En premier lieu, des chaussures de trail, dont l’accroche au sol est renforcée, sont indispensables. Elles doivent déjà avoir été rodé avant leur première course pour ne pas se faire de mauvaises surprises.
Il faut s’équiper aussi d’un sac à dos contenant une poche à eau et de la place pour le ravitaillement solide. Il est indispensable aussi que celui si soit bien sanglé pour ne pas devenir une gêne pendant la course.
Enfin, un cardiofréquencemètre-GPS est un bon investissement aussi. Il permettra de gérer votre fréquence cardiaque en particulier dan les phases de côtes tandis que le GPS vous informera sur le dénivelé.
Enfin, de bons textiles techniques permettront de limiter les désagréments liés à l’humidité ou à la température. (Vous pouvez retrouver notre article complet sur l’équipement trail.)
4- Apprendre à monter
La première image qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de trail, c’est la montée. Elle est bien évidemment une spécificité de la course de trail, surtout qu’elle se fait sur un terrain peu coopératif. Il est impératif de savoir gérer cette difficulté. Pour cela, il faut déjà voir à l’entrainement tous les types de montées, de la courte raide au faux-plat montant.
Il faut apprendre à trouver son rythme et sa fréquence cardiaque sur chaque type de montée.
En trail, les phases de marches soutenues sont tout à fait bien considérées et font partie de stratégie pour être capable de repartir dans de bonnes conditions. Il est donc impératif de savoir se ménager pour continuer de performer. Lire la suite »
4 exercices faciles pour améliorer vos performances par le renforcement musculaire. (PPG)
Pour tous les Jiwokers qui suivent un entraînement pour le 10 km, le semi-marathon, ou le marathon, je vous propose de découvrir (ou de redécouvrir pour certain ?) les petites astuces pour consolider vos muscles et courir plus vite en course à pied (que vous soyez débutant, confirmé ou expert).
Lors des courses à pied, beaucoup d’efforts sont sollicités auprès des groupes musculaires :
1
Les quadriceps
2
Les ischios-jambiers
3
Les mollets
4
les abdominaux
Les quadriceps, les ischios-jambiers, les mollets, les abdominaux, autour des bras, et le bien entendu cœur. Lire la suite »
Après avoir lu ces 3 tests, vous aurez une vision assez claire sur cette brassière.
Test de Mélanie
Récemment, j’ai eu l’occasion de tester la brassière First + cardio de Kalenji. La particularité de cette brassière est qu’elle possède une ceinture cardiaque intégrée. Il ne reste plus qu’à y connecter un émetteur compatible (Polar, Kalenji, Géonaute, et Garmin) et vous pouvez suivre votre fréquence cardiaque sur votre montre ou votre téléphone.
J’ai également pris l’habitude de courir avec une ceinture cardiaque pour m’entrainer et suivre mes progrès via ma montre Polar. Par contre, porter une ceinture cardiaque sous ma brassière à tendance à me compresser la poitrine et à me gêner. C’est pourquoi, j’ai vraiment apprécié le fait que la ceinture soit directement intégrée à la brassière.
Description du produit
La brassière First + cardio est une brassière sans coutures réalisée dans un tissu technique adapté aux séances de sport, ce qui la rend très agréable à porter. Elle est également facile à mettre grâce à son système d’accroche identique à celui d’un soutien-gorge.
La brassière est disponible en plusieurs couleurs.
Par contre, je trouve que son maintien est moins important que celui des brassières dédiées à des sports à fort impact que j’ai l’habitude de porter.
Si vous êtes un homme, rassurez-vous, il existe un système équivalent sous forme de t-shirt. Il s’agit du t-shirt kiprun cardio.
Utilisation
Comme pour une ceinture cardiaque, il est nécessaire d’humidifier les électrodes et de connecter l’émetteur sur les deux boutons pressions. Bien sûr, vous devez disposer d’un émetteur cardiaque car il n’est pas fourni avec. Lire la suite »
Voici un nouvel article très intéressant de notre podologue du sport (qui a fait beaucoup parlé de lui avec ses articles sur le barefoot running) concernant le concept de « core stability » du pied.
Nous allons commencer par mettre en place le contexte de cet article. Le « foot core stability » est un sujet très controversé qui fait suite à une publication datant de fin 2013 dans le British Journal of Sports Medicine mettant en avant un nouveau modèle de compréhension de la biomécanique du pied notamment dans la course à pied.
Détaillons d’abord ce que l’on entend par « core stability », les adeptes de Pilates et de yoga comprendront tout de suite le sens de ces mots. On pourrait traduire cela en français littéralement par « stabilité de base » mais le sens du mot fait référence à la « posture du pied », ce concept est très populaire dans les médias anglo-saxons et est prétendument un concept important pour la prévention des blessures en course à pied, les lombalgies et les problèmes de postures.
La stabilité de base fait référence à la région du corps délimité par la paroi abdominale, le bassin, le bas du dos et le diaphragme. Les principaux muscles impliqués comprennent le muscle transverse de l’abdomen, les obliques internes et externes, le carré des lombes et le diaphragme. C’est l’action de contraction de ces muscles qui offre le soutien nécessaire à la colonne vertébrale et au bassin ainsi que la capacité à stabiliser le corps pendant le mouvement.
Voici l’abstract de présentation de la publication traduit par mes soins. Pour bien comprendre cet abstract sachez qu’un muscle intrinsèque du pied est un muscle qui commence dans le pied et se termine dans le pied. A l’inverse un muscle extrinsèque est un muscle commençant dans la jambe et dont le tendon se termine dans le pied.
Le pied est une structure complexe comprenant de nombreuses articulations à degrés de liberté multiples jouant un rôle important dans la posture et la biomécanique. Le développement de la voûte plantaire au cours de l’évolution de l’Homme a coïncidé avec l’accroissement des sollicitations du pied dès lors que les humains ont commencé à courir. Le mouvement et la stabilité de l’arche plantaire est commandée par les muscles intrinsèques et extrinsèques du pied. Cependant, les muscles intrinsèques sont largement ignorés par les cliniciens et les chercheurs. En tant que tel, ces muscles sont rarement abordés dans les programmes de rééducation. Les soins apportés pour des problèmes liés au pied sont plus souvent axés sur le soutien du pied par un dispositif externe plutôt que de rééduquer ces muscles à fonctionner comme ils devraient.
Dans cet article, nous proposons un nouveau paradigme pour comprendre la fonction mécanique du pied. Nous commençons par un aperçu de l’évolution du pied humain en mettant l’accent sur le développement de l’arche plantaire. S’en suivra une description des muscles intrinsèques du pied et de leur relation avec les muscles extrinsèques. Nous ferons un parallèle entre les petits muscles de la région du tronc qui forment le noyau de lombo-pelvien et les muscles intrinsèques du pied, introduisant le concept de la posture du pied. Nous intégrons alors ce concept dans l’évaluation clinique et le traitement du pied.
Enfin, nous appelons à une prise de conscience accrue de l’importance de la posture du pied à pied et du fonctionnement physiologique des membres inférieurs.
Le pied est une entité comprenant 26 os, 16 articulations, une grosse centaine de ligaments et une vingtaine de muscles. Cet article est très intéressant et la réflexion autour de la fonction du pied, bien que pas forcément si novatrice que ça, remet une nouvelle fois sur le tapis la question du minimalisme. Bien que le minimalisme ne soit pas directement traité dans cette publication lorsqu’on parle de renforcement musculaire intrinsèque du pied on induit forcément de se séparer de toute forme de support sous le pied que ce soit par le biais de semelles orthopédiques ou de chaussures dites maximalistes qui rendraient nos pied des entités passives et paresseuses.
Parlons un peu de ces muscles intrinsèques du pied, ils sont nombreux et ce sont des très petits muscles ayant surtout un rôle de stabilisation du pied. En biomécanique humaine nous utilisons comme modèle simplifié le modèle des leviers pour expliquer le mouvement par des actions musculaires, plus le muscle est long plus le mouvement sera important grâce au bras de levier.
Les muscles intrinsèques du pied accompagnent le mouvement d’un muscle extrinsèque du pied (par exemple le cours fléchisseur des orteils se contractent avec le long fléchisseur des orteils pour donc fléchir les orteils) et stabilise la structure du pied.
Il a été montré lors d’une étude chez 21 patients qu’après une séance de musculation du pied on enregistrait une chute du médio pied plus importante liée à la fatigue musculaire engendrée par l’exercice. Nous avons également tous vu ces photos montrant un pied totalement affaissé en pronation puis ce même pied bien redressé après 2 ans de barefoot running qui aurait remusclé la plante des pieds.
Denis Dhekaier est le co-fondateur de Jiwok, spécialiste du coaching en running, course à pied, vélo d'appartement, vélo elliptique, tapis de course, de marche, natation.
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